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Chaudronnerie et Soudure

Chaudronnerie et Soudure

La chaudronnerie est le corps de métier qui consiste à fabriquer des équipements, à partir de métaux en feuille comme l’acier, l’inox, le cuivre, etc. de tubes et de profilés. La mission du chaudronnier-tôlier se divise en trois grandes étapes.

  • La conception

Il étudie dans un premier temps le dessin qui va lui permettre de fabriquer l’objet. Il reporte en grandeur nature sur la tôle les indications de forme fournies par le dessin : c’est le traçage des cotes. Puis il découpe les pièces à l’aide d’une cisaille ou d’un chalumeau. Reste à effectuer la mise en forme de pièces métalliques, par différents procédés : pliage, cintrage, roulage, planage, emboutissage, etc. Vient ensuite l’étape d’assemblage par soudure-pointage, rivet, agrafe, colle, etc.

  • Le suivi sur le chantier

S’il travaille sur un ouvrage de très grande taille, comme une cuverie ou une tuyauterie industrielle, il sera amené à se rendre sur le chantier avec son équipe pour assembler la structure sur place.

  • La production et la maintenance

Après avoir installé le produit final, certains chaudronniers ont pour mission d’entretenir et réparer ces équipements industriels.

Les méthodes de travail utilisées en chaudronnerie

Dès le Moyen-Âge, les compagnons chaudronniers travaillaient les métaux en feuilles manuellement avec des techniques appelés le battage et le martelage pour concevoir des chaudrons du quotidien ou des objets d’art religieux. Au XIXe siècle sont apparues les machines comme la presse à emboutir et les tours à repousser. Le métier ne cesse d’évoluer mais de nombreuses méthodes de chaudronnerie sont restées ancestrales.

  • Le traçage : il consiste à dessiner des pièces à plat sur la matière avant de passer à la phase de découpage des pièces, à l’aide de machines automatisées en 2D ou 3D.
  • La retreinte : le métal est travaillé du centre vers l’extérieur par martelage ce qui amène le métal à se plier petit à petit. Grâce à un outil appelé « plissoir », le chaudronnier va devoir limiter ces plis, d’où le terme « restreinte ». Lorsque la forme désirée est obtenue, on passe au planage.
  • L’emboutissage : contrairement à la restreinte, le métal est travaillé de l’extérieur vers le centre, pour former un creux à l’aide d’un marteau ou d’un maillet.
  • Le planage : cette opération intervient après la retreinte ou l’emboutissage. Il consiste à durcir le métal par écrouissage, afin de le solidifier et le polir.
  • La mise en forme : c’est la dernière étape : les éléments travaillés préalablement sont assemblés mécaniquement ou par soudage.

Les différentes méthodes d’assemblage en chaudronnerie

Le chaudronnier peut utiliser parmi trois méthodes d’assemblage :

– Les assemblages démontables

  • Le boulonnage
  • Les systèmes de fermeture mécanique (ressort, clipsage, vérins)
  • Les systèmes de fermeture rapide (autoclave)

– Les assemblages mécaniques permanents.

  • L’agrafage, pour les tôles de faible épaisseur (jusqu’à 1,5 mm) : on replie les extrémités de la tôle pour les emboîter et les sertir.
  • Le rivetage, pour assembler des pièces de toutes épaisseurs à l’aide de rivets.
  • Le dudgeonnage, réalisé pour l’assemblage d’un tube par expansion dans une pièce.

– Les assemblages permanents essentiellement basés sur les techniques de soudage ou de brasage.

Date

23 janvier 2015

Tags

Soudage & Chaudronnerie

L'équipe CIMECA

Nous exerçons principalement dans les domaines suivants : Industries lourdes, Mécanique industrielle, Étude complète de projet, calculs, maquette 3D, dossier de fabrication et notice de montage ou d’assemblage.

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